I’m not from here
de Théo Giacometti
Tout commence dans un avion, comme souvent. Ou dans un aéroport, on sait jamais. Ça fait du bruit, ça court, ça gueule. Des foules de gens serrés comme il n’en existe plus. Je cherche le vol pour Las Vegas, en me demandant bien ce qui m’a pris. Je viens te rejoindre.
Dans le cœur bouillant des casinos
Arriver à Vegas, de nuit, c’est comme regarder un film en 3D, tu sais, c'est jamais ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Mais t’y crois pas. Moi qui suis un marcheur solitaire, arpenteur des étendues sauvages et amoureux du silence aride, je me retrouve sans même prendre une douche dans le cœur bouillant des casinos.
Ça brille de partout.
J’ai les mains moites et le ventre vide. Ça brille de partout. Rien ne semble assez clinquant, assez visible, assez luisant. Les pompes à paillettes qui dépassent des pantalons en croco, les costumes Gucci pour chiens de poche, les faux ciels étoilés et les faux canaux du Venetian.
Ici même les morts dansent sous la lumière
Le pied sur l’accélérateur, calé tranquille à 70, je regarde Vegas qui s’éloigne dans le rétro. Adiós, roulettes, black jack et néons voraces. Vous me rendez triste. Je me souviens de cette vieille, seule, à 6 heures du matin sur sa machine à sous. Le soleil chauffe ma peau à travers le pare-brise.
Des attrape-rêves made in China
Devant, autour, partout, le désert encore froid, le ciel brûlé et la route si noire. Si grande, si douce, comme un ruban de soie sur la roche rouge. Il ne reste des Indiens des boutiques de breloques, des attrape-rêves made in China dans les rayons des gaz station et quelques noms, parfois, qui nous rappellent les chants tristes des tribus.
l'Amérique est là, sans voir quelle est belle.
Chapeau de cow-boy brillant et désert de poussière, l’Amérique est là devant moi, sans voir qu’elle est belle.
Au rythme régulier des motels aussi glauques que dans nos rêves, les nuits passent. On fait l’amour devant le chauffage. Ça sent le burger et le gras jusque dans la bagnole. Merde.
Au rythme régulier des motels aussi glauques que dans nos rêves, les nuits passent. On fait l’amour devant le chauffage. Ça sent le burger et le gras jusque dans la bagnole. Merde.
Ça pue le fric autant que la misère
Les stars sont des fantômes et les paumés, clochards pas si célestes plantent leur tente sur Sunset Boulevard. Tacos à volonté, acteurs ratés, bagnole en or : ça pue le fric autant que la misère. Tu me prends la main et me traînes dans un café.
T’es mille fois plus belle que L.A.
T’es mille fois plus belle que L.A.
Accrochez des histoires…
Comme Père Castor, racontez à vos proches l'histoire de votre photographie préférée. En prime, la livraison est gratuite !
Le photographe
Théo Giacometti
Le travail de Théo nous transporte systématiquement. Il écrit aussi bien avec ses mots qu'avec ses images. Les histoires qu'il nous raconte sont passionnantes, allant d'un village Inuit, à des villes étouffantes de monde et d'inégalités.
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Les autres séries de
Théo Giacometti
Immaqa
Nous sommes début janvier partout sur la planète et l’hiver est déjà bien installé dans l’hémisphère nord. Le monde grouille et s’agite, vend, achète et transporte, à toute vitesse. Mais ici, au Groenland, l’agitation semble lointaine...
Marseille poussière
Casiers pourris, fourmilières mortes.
Acide, poussière, ascenseurs.
Quel étage ?
Bâtiment B
Ou je ne sais plus - tout pareil.
Répétition, mathématique - modernité.
Acide, poussière, ascenseurs.
Quel étage ?
Bâtiment B
Ou je ne sais plus - tout pareil.
Répétition, mathématique - modernité.
Quelques étés
Il nous reste quelques étés
Ça finit toujours avec une petite musique triste, mais qu’on aime bien, quand on dit au revoir aux copains et qu’on sait qu’il faut grandir encore.
Vieillir déjà.
Ça finit toujours avec une petite musique triste, mais qu’on aime bien, quand on dit au revoir aux copains et qu’on sait qu’il faut grandir encore.
Vieillir déjà.
les séries des autres photographes de la galerie triangle
Là où le temps se fige
Mon premier appareil était un appareil numérique.
Au fur et à mesure de ma pratique je me suis rendue compte que j’avais tendance à salir mes images,
quelque chose me manquait.
Au fur et à mesure de ma pratique je me suis rendue compte que j’avais tendance à salir mes images,
quelque chose me manquait.
Where the sun takes it all
Comment synthétiser, en une poignée d’images, l’impression qu’un pays fait sur votre cœur ?
En Namibie le soleil est implacable.
S’il existe une loi pour unifier cette nation si diverse, c’est bien celle d’un astre qui à son zénith écrase toute forme de vie avant de modeler paysages et individus le soir tombé.
En Namibie le soleil est implacable.
S’il existe une loi pour unifier cette nation si diverse, c’est bien celle d’un astre qui à son zénith écrase toute forme de vie avant de modeler paysages et individus le soir tombé.
Les avantages de la galerie
Qualité irréprochable
Grâce à un système d’encadrement fabriqué par un artisan encadreur, des laboratoires d’impression professionnels et du papier photo Hahnemühle reconnu dans le monde entier pour sa qualité, vous allez être bluffés du rendu.
100% made in France
Que ce soit les tirages, nos partenaires d’impression et d’encadrement, tous situés dans le sud-ouest de la France, la fabrication des cadres et même nos photographes, tout est Français !
Rémunération équitable
La part reversée aux photographes est pour nous une priorité. Ils sont rémunérés à hauteur de 50% des bénéfices. Aucune contribution financière ne leur est demandée pour apparaître sur la galerie et la publicité que nous leur faisons est gratuite, car sans eux nous n'existerions pas.
Égalité homme-femme
L’égalité est le futur de nos sociétés, c’est pourquoi les publications, le référencement et les mises en avant sont équivalents entre nos photographes hommes et femmes. Nous tentons également en permanence de maintenir la parité entre tous les photographes.