Marseille poussière
de Théo Giacometti
Casiers pourris, fourmilières mortes.
Acide, poussière, ascenseurs.
Quel étage ?
Bâtiment B
Ou je ne sais plus - tout pareil.
Répétition, mathématique - modernité.
Acide, poussière, ascenseurs.
Quel étage ?
Bâtiment B
Ou je ne sais plus - tout pareil.
Répétition, mathématique - modernité.
Tu respires toi ?
Béton, poussière, chaleur
Marteau-piqueur et gravats
Chant des machines
Euroméditerranée.
T’as une gueule de chantier
Trop blanc, tu crames au soleil.
Et dans tes rues, même le vent sent la pierre.
Et la poussière brûlante.
Marteau-piqueur et gravats
Chant des machines
Euroméditerranée.
T’as une gueule de chantier
Trop blanc, tu crames au soleil.
Et dans tes rues, même le vent sent la pierre.
Et la poussière brûlante.
Ainsi chaque jour, le soleil s’effondre
Et alors ainsi chaque jour le soleil s’effondre dans l’eau et délivre, farouche, son voile rose et or sur nos pupilles hébétées.
Et nos corps, abrutis de ces inévitables journées, convergent lentement vers le littoral.
C’est facile pour certains, moins pour d’autres.
Et nos corps, abrutis de ces inévitables journées, convergent lentement vers le littoral.
C’est facile pour certains, moins pour d’autres.
Ce coulis de lumière qui recouvre la mer
Il faut grimper pour les poètes, descendre pour les baigneurs et apprendre à s’arrêter pour les pressés. Et trimer pour les autres.
Pour gouter à ce nectar, aussi flamboyant pour les uns que pour les autres, et s’abreuver de ce coulis de lumière qui recouvre la mer.
Pour gouter à ce nectar, aussi flamboyant pour les uns que pour les autres, et s’abreuver de ce coulis de lumière qui recouvre la mer.
Marseille, ou la misère au soleil
Je repense à cette phrase de Thoreau «Car j’étais riche, sinon d’argent, du moins d’heures ensoleillées comme de jours d’été et les dépensais sans compter. »
Accrochez des histoires…
Comme Père Castor, racontez à vos proches l'histoire de votre photographie préférée. En prime, la livraison est gratuite !
Le photographe
Théo Giacometti
Le travail de Théo nous transporte systématiquement. Il écrit aussi bien avec ses mots qu'avec ses images. Les histoires qu'il nous raconte sont passionnantes, allant d'un village Inuit, à des villes étouffantes de monde et d'inégalités.
En savoir plus sur Théo
Les autres séries de
Théo Giacometti
I’m not from here
Tout commence dans un avion, comme souvent. Ou dans un aéroport, on sait jamais. Ça fait du bruit, ça court, ça gueule. Des foules de gens serrés comme il n’en existe plus. Je cherche le vol pour Las Vegas, en me demandant bien ce qui m’a pris. Je viens te rejoindre.
Immaqa
Nous sommes début janvier partout sur la planète et l’hiver est déjà bien installé dans l’hémisphère nord. Le monde grouille et s’agite, vend, achète et transporte, à toute vitesse. Mais ici, au Groenland, l’agitation semble lointaine...
Quelques étés
Il nous reste quelques étés
Ça finit toujours avec une petite musique triste, mais qu’on aime bien, quand on dit au revoir aux copains et qu’on sait qu’il faut grandir encore.
Vieillir déjà.
Ça finit toujours avec une petite musique triste, mais qu’on aime bien, quand on dit au revoir aux copains et qu’on sait qu’il faut grandir encore.
Vieillir déjà.
les séries des autres photographes de la galerie triangle
Littoral
Réalisée sur différents littoraux européens cette série d'images est un travail autour de la couleur et de l’oisiveté caractéristique des bords de mer estivaux.
Là où le temps se fige
Mon premier appareil était un appareil numérique.
Au fur et à mesure de ma pratique je me suis rendue compte que j’avais tendance à salir mes images,
quelque chose me manquait.
Au fur et à mesure de ma pratique je me suis rendue compte que j’avais tendance à salir mes images,
quelque chose me manquait.
Les avantages de la galerie
Qualité irréprochable
Grâce à un système d’encadrement fabriqué par un artisan encadreur, des laboratoires d’impression professionnels et du papier photo Hahnemühle reconnu dans le monde entier pour sa qualité, vous allez être bluffés du rendu.
100% made in France
Que ce soit les tirages, nos partenaires d’impression et d’encadrement, tous situés dans le sud-ouest de la France, la fabrication des cadres et même nos photographes, tout est Français !
Rémunération équitable
La part reversée aux photographes est pour nous une priorité. Ils sont rémunérés à hauteur de 50% des bénéfices. Aucune contribution financière ne leur est demandée pour apparaître sur la galerie et la publicité que nous leur faisons est gratuite, car sans eux nous n'existerions pas.
Égalité homme-femme
L’égalité est le futur de nos sociétés, c’est pourquoi les publications, le référencement et les mises en avant sont équivalents entre nos photographes hommes et femmes. Nous tentons également en permanence de maintenir la parité entre tous les photographes.