La promenade

Dans cette photographie, l’imagination a le beau rôle. Nos propres références, souvenirs et notre personnalité entre également en jeu dans ce ressenti.
Nous pourrions y rester des heures, à tenter d’imaginer la suite, le but, l’histoire, le lieu de cette photographie. Il n’y a aucun indice, aucun phare, bâtiment ni même falaise qui pourrait nous indiquer où se déroule la scène. Les personnages font-ils partie d'une même famille, d’un même groupe ou sont-ils, au contraire, de parfaits inconnus ? Tout est mystère et élément à interprétation...

Les photographies de Benjamin sont comme des films mis sur pause. On imagine voir apparaitre un élément, observer les feuilles des arbres ou des palmiers bouger avec le vent, à entendre le bruit de la mer, des voix, de l’ambiance en général.

Un ensemble pastel, comme un aplat de couleurs douces, naturelles. Certains éléments viennent rehausser l'ensemble, par petites touches, attire ainsi l'œil et capte notre attention. Les frontières entre le ciel, le sable et la mer se font discrètes. L'horizon est lointain, plus inaccessible que jamais. Les personnages paraissent en relief, comme des points de fuite au cœur d'un monochrome de beige, bleu et gris, dont les attitudes, les gestuelles et les directions sont toutes différentes.