Description
Nous sommes au mois d’avril et la première canicule de l’année est annoncée. Sur les hauts plateaux, la température dépasse les 40°C l’après-midi, devenant ainsi un terrain hostile au soleil aride et au sable brulant.
Malgré la sécheresse, une toute autre forme de vie, de soleil et d’oliviers prend place, même si nul ne sait pour combien de temps encore.
Le calme règne et ce faux silence en devient troublant. J’ai eu le vertige dès que l’on s’est approché des déserts. Sans oser le dire à haute voix, je me suis demandé ce que l’on faisait là.
Pourquoi partir là où il n’y a rien ?
Pour errer dans des villages vides ?
Mais je crois que c’est quand toute distraction cesse, que l’on se retrouve soi-même. Seul face à la nature. Seul face au vide.
Ici la photo est un défi, c’est un challenge à relever.